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Les espaces naturels

Le Château du Diable

Le parc du Château du Diable, en bordure du Scorff est un espace de 6,3 ha, entièrement clos par de hauts murs : parfait pour les sorties avec les enfants. Il est si proche de Lanester qu’on en oublie parfois qu’il est en réalité sur la commune de Caudan.
Le Conseil Général, propriétaire de ce parc arboré, y a aménagé un parcours botanique. Avant de quitter les lieux, profitez en pour traverser la route vers les prés salés. Un chemin part sur la gauche vers le monument aux morts et l’allée de Kervéléan. L’endroit est propriété privée, mais le passage y est toléré. Compter 40 mn en famille.

 

Pendreff en Caudan (XVème – XVIIIème ), connu sous le nom de Château du Diable (site enclavé dans l’agglomération lanestérienne)

Quelques caractéristiques

Catégorie : Château
aire d'étude : Pont-Scorff
lieu-dit : Pendreff
parties constituantes : conciergerie;écuries;remise;bûcher;poulailler;parc;enclos;verger
époque de construction : 18e siècle
auteur(s) : maître d'oeuvre inconnu
historique : Château dit du Diable construit au 18e siècle, aujourd' hui disparu. Le château doit son appellation au propriétaire, un marchand de parc à bois sur flotte à Lorient dont la fortune rapide et suspecte l' ont apparenté au diable dans la conscience populaire. En 1937, le château est acheté par le lycée Dupuy de Lôme pour faire du parc un lieu de détente aux pensionnaires. Il est partiellement détruit pendant la Seconde Guerre mondiale par des bombardements américains. Les dépendances subsistantes sont tombées en ruines après 1975.
description : Le plan cadastral de 1818 montre un plan en équerre, le chateau orienté au sud étant prolongé par des dépendances en retour. D' après l' extrait de vente de 1937, le château comprenait quatre pièces au rez-de-chaussée, cinq chambres à l' étage, un grand et un petit grenier dans le comble. La conciergerie et les écuries à comble à surcroît ainsi que les remises à porte charretière construites en alignement sont enduites et couvertes d' un toit en ardoise à longs pans et pignon couvert.
gros-oeuvre : maçonnerie;enduit
couverture (matériau) : ardoise
étages : 1 étage carré;comble à surcroît
couverture (type) : toit à longs pans;pignon couvert
état : détruit
date protection MH : édifice non protégé MH
type d'étude : inventaire topographique
date d'enquête : 1998
rédacteur(s) : Tanguy-Schroër Judith;Toscer Catherine
N° notice : IA56002011
(c) Inventaire général, 1998
Dossier consultable : service régional de l'inventaire Bretagne
Hôtel de Blossac - 6, Rue du Chapitre 35044 RENNES Cedex - 02.99.29.67.67

On le remarque de loin, le promontoire boisé de Pendreff. Et pour cause, surplombant d’une vingtaine de mètres la surface de l’eau, il forme une véritable tache verte au milieu de l’étendue urbaine. Cette petite enclave de six hectares enceinte d’un mur en pierre est isolée entre le Scorff et le ruisseau qui vient s’y jeter. En vous enfonçant dans le parc, le brouhaha de la ville s’estompe pour laisser place aux cris des mouettes et aux allers et venues des hérons. Peu d’habitants de la région connaissent le lieu, récemment réhabilité. Encore moins son parcours botanique, riche en essences. Des petits panonceaux en bois vous présentent quelques-unes des espèces d’arbres et arbustes qui y grandissent. En dehors des classiques chênes, hêtres et châtaigniers, vous trouvez des séquoias, des cèdres, des pins de Monterey mais aussi des éléagnus, des camélias ou encore des bambous. N'hésitez pas à suivre les sentiers ou à vous engager sur les pelouses. Un magnifique hêtre pourpre de trente mètres de haut et vieux de cent cinquante ans trône au milieu du parc. Plus loin, un groupe de châtaigniers vénérables se détache de l'horizon. Tout comme ces beaux troncs d'arbres noueux qui, à quelques pas des ruines du château, dressent fièrement leur silhouette dépouillée.

Un peu d’histoire

En 1536, le maître des lieux est dénommé Lucas. La famille Dondel lui succède et ses membres peuvent se parer du titre de « sieurs de Pendreff ».

Sur le plan local, la dynastie commence avec Yves qui, vers la fin du 16ème siècle a fondé à Hennebont, une maison d’armements et de fournitures maritimes qui, très vite va prospérer. Le fils Guillaume et le petit-fils François ont continué ce commerce avec la même réussite.

François est le frère consanguin de Thomas Dondel qui achètera Le Faouédic en 1667, et qui est pour le moins aussi riche que lui.

Cette soudaine fortune a-t-elle un rapport avec la légende du Château du Diable ? Légende qui voulait qu’un modeste marchand d’Hennebont ayant acquis la lande et les pauvres terres de « Mané Penne-enn Drainfve » ait réalisé une énorme fortune en les revendant à la Compagnie des Indes pour y installer magasins et chantiers. Ainsi, la famille Dondel se place au cœur de l’histoire des lieux.

Telle est l’explication évoquée dans le bulletin de la Société Archéologique du Morbihan de 1857.

La version populaire voulait plutôt que le marchand ait vendu son âme au diable.

C’est l’histoire d’un passeur de Kérentrech, Pierre Nivanec qui, un soir de grand vent, donna asile à un mystérieux cavalier noir revêtu d’un grand pourpoint rouge et qui, au petit matin, avait enlevé son unique fille, Suzanne. Le cavalier était Satan en personne. Légende bien sûr !

En 1247, le duc de Bretagne Jean de Bretagne Jean Le Roux ayant vaincu ses vassaux révoltés « les princes de Léon et de Guémené), les forteresses à l’Ouest du Blavet furent rasées ainsi que celle de Tréfaven qui commandait le bassin du Scorff.

Lorsque les Rohan s’allièrent aux Anglais, le roi courroucé, fît construire en aval de Tréfaven, l’arsenal de Lorient. En apprenant la cession du Faouédic à la Compagnie des Indes, les Rohan s’indignèrent du fait que le prix de la cession ait servi à relever, face à Tréfaven, le vieux manoir de Pendreff appartenant au sire de La Coulinière.

Faute de ne rien pouvoir faire, ils l’accusèrent par malice d’avoir vendu son âme de breton au diable, c’est-à-dire à sa majesté le roi et tentèrent de le flétrir dans l’opinion en faisant passer son château pour le Château du Diable.

Plus tard, il a été dit que les seigneurs de Pendreff et de Tréfaven, réconciliés, communiquaient par un souterrain où un trésor aurait été caché !

L’entrée de ce souterrain existe mais elle est masquée par des pierres et de la broussaille.

Les bois Caudanais

A Caudan nous pouvons retrouver plusieurs petits bois traversés par plusieurs chemins de randonnées :
- Le bois de Restendrezen
- Le bois de Kério

Le site de Kergoff

Le site de Kergoff correspond à l'ancien emplacement de l'étang, aujourd'hui asséché.
Ce site est actuellement en cours d'aménagement pour devenir un nouvel espace de nature à découvrir.

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